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2014 : mon bilan

par Antonin van der Straeten 31 Décembre 2014, 17:00 Chroniques

Une année qui fut tout de même particulière...

Une année qui fut tout de même particulière...

Faire une chronique sur une année, c’est un peu comme si on vous demandait de faire la biographie de votre petit frère, né l’année dernière. Pas évident, soit. S’y essayer, c’est aussi oser écrire quelque chose de pourri sur quelque chose qui l’est tout autant, alors pourquoi pas, finalement.

Janvier : alors que je me dis qu’une année ne peut pas commencer aussi mal que l’autre qui vient de se terminer, personne ne s’étonnera de se faire bombarder par l’Iran jusqu’à quatre heures du matin, une belle continuité puisque ça faisait depuis la veille, vingt-trois heures, que les iraniens bruyants se manifestaient par des coups de feu lumineux. A part ça, un skieur de rallye s’est efforcé malgré lui de faire parler de lui pendant deux semaines, alors que si il n’avait été qu’un skieur lambda, il n’aurait eu droit qu’à trois lignes dans un journal local… Un noir fait parler de lui après qu’un footballeur dérangeant a fait un geste qui lui était auparavant propre, personnellement, je mange ce geste. Dieudo et Nico sont drôles.

Février : un mois tellement court qu’on s’en fout de lui, même si c’est pas forcément la taille qui compte. La Saint-Valentin ? Ta gueule.

Mars : Les droits politiques reprennent le dessus : merde, je pensais qu’on était tranquille… Les barbus de Castelnaudary triomphent là où on déteste ceux qui viennent d’ailleurs, un demi-siècle de règne pour l’un d’entre-eux, qui devient de plus en plus barbant avec l’âge…

Avril : mois inutile. Il ne fait ni beau ni moche, comme moi en gros. J’étais parti en mode démolisseur de l’extrême à Bousse, j’ai terminé un match de handball avec une fracture du radius, j’ai bien dit que je l’avais terminé, vous ne rêvez pas.

Mai : encore une fois, les politiques reprennent leurs droits, quels droits d’ailleurs ? Le droit de nous faire chier sans soute. Les gens deviennent de plus en plus cons et la France a peur, le 25 mai, à vingt heures. D’accord, j’ai fait un film aussi, mais il était pas drôle.

Juin : quelle douce idée de passer le BAC, j’y vais dans l’indifférence la plus totale, en pensant à autre chose, comme à la fête de la musique, je pensais à autre chose…

Juillet : merde, j’ai eu mon BAC, et en plus j’ai fait rire des gens en chantant, quelle bande de fions, on chantait mal en plus. Un rival domine un Tour de France où ont failli régner des bras cassés, enfin juste leur poignet et leur genou…

Août : que les montagnes sont belles, les sommets atteints par le pédalier aussi, que la Provence est belle, la chaleur aussi. Au pied du Mont Ventoux, le vent et la vie passent.

Septembre : ah c’est ça, l’université, une belle ribambelle de pignoufs, on ose appeler ça des cours… Finalement, on apprend plus de choses en dormant que quand on écoute des professeurs qui ne savent eux-mêmes pas ce que l’on peut faire de leur cours, on s’assoit sur une chaise sans assise. Pourquoi faire simple ? Sinon, c’est beau Strasbourg, mais les alsaciens ont une tendance grossière à la stupidité.

Octobre : il semblerait que les gens n’apprécient pas l’autorité d’un jeune arbitre, à vos souhaits, j’ai raison. Strasbourg, toujours beau, et a fortiori lourd.

Novembre : commencerait-il à faire froid ?

Décembre : la froideur de la météo arrive après celle d’un corps, même si celui-ci finit généralement réchauffé… Il n’y que la neige qui puisse être belle, estimons-nous heureux d’être vivants parfois…

Quelques uns l’auront compris, j’ai passé une année de merde, alors ce que je pense de la vôtre, imaginez…

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